Au creux d’un centre-bourg normand, ce jardin ceint une maison traditionnelle à colombages. Il s’agissait ici de faire dialoguer le charme ancien de la bâtisse avec une composition végétale à la fois expressive, durable et habitée.
Le saule pleureur, déjà en place, donne le ton. Il devient pilier du jardin, figure calme et fondatrice autour de laquelle se déploient volumes, matières et usages. Une collection d’hydrangeas structure les massifs. Des végétaux persistants assurent la tenue du lieu, tandis qu’une mise en lumière discrète prolonge sa lisibilité à la tombée du jour.
L’espace s’organise en séquences : allées perméables, pièces de repos, vues cadrées, présence de l’eau. Un verger d’arbres fruitiers en espaliers (pommiers, poiriers) borde le nouvel espace piscine. Le geste reste sobre, les lignes maîtrisées, le végétal premier.